En France, comme dans le monde, la vaccination est l’un des meilleurs outils pour prévenir les maladies infectieuses graves. Les vaccins, par rapport à d’autres médicaments, sont spécifiques. En effet ils sont administrés à des personnes a priori en bonne santé afin de les préserver d’une affection, mais également afin d’éviter la propagation de la maladie à l’ensemble de la population.
Depuis 1970, la politique vaccinale française a été modifiée : les nouveaux vaccins ne sont plus obligatoires en population générale, mais sont recommandés. Ils ne sont pas pour autant moins utiles.
La loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique prévoit que « la politique de vaccination est élaborée par le ministre chargé de la Santé qui fixe les conditions d’immunisation, énonce les recommandations nécessaires et rend public le calendrier des vaccinations après avis du Haut Conseil de la santé publique ».
Le Comité technique des vaccinations (CTV) est rattaché à la Commission spécialisée Maladies transmissibles du HCSP.
Tous les quatre ans l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) publie le Guide des vaccinations qui s’adresse à tous les professionnels de santé concernés par la vaccination : médecins généralistes, pédiatres, infirmières, pharmaciens...
La première partie apporte des informations pour la pratique professionnelle. Elle fait le point sur chaque vaccination (épidémiologie de la maladie, caractéristiques des vaccins, mode d’administration, indications, recommandations, effets indésirables). Elle précise les modalités spécifiques des vaccinations de certaines populations et rappelle le calendrier vaccinal. La seconde partie donne des informations générales sur la vaccination : bases immunologiques, mise au point des vaccins, politique vaccinale, suivi et évaluation des programmes de vaccination.
Ce guide est élaboré par le Comité technique des vaccinations du HCSP en collaboration avec la direction générale de la Santé, l’Institut de veille sanitaire, l’Agence nationale de sécurité des médicaments et l’Inpes.
La vaccination contre la coqueluche est pratiquée avec le vaccin acellulaire combiné à d’autres valences (diphtérie, tétanos, poliomyélite). Devant la persistance d’un nombre de cas de coqueluche chez de très jeunes nourrissons contaminés par des adultes jeunes, des recommandations ont été faites pour assurer une protection des adultes au contact avec de très jeunes enfants.
<#AvisRapports id=682>Chaque année le Comité technique des vaccinations fait des recommandations en fonction du profil épidémique de la grippe et des populations affectées par les formes graves.
<#AvisRapports id=800>Durant la pandémie grippale A (H1N1), le CTV a émis plusieurs avis adaptés à l’évolution des données épidémiologiques et des vaccins.
<#AvisRapports id=993>Depuis 2008, une épidémie de rougeole sévit en France, liée à un taux de couverture vaccinale insuffisant pour éliminer la maladie (primo vaccination et surtout rappel).
<#AvisRapports id=756>Depuis la suspension en 2007de l’obligation de vaccination par le BCG des enfants et des adolescents, la vaccination par le BCG ne peut plus être exigée à l’entrée en collectivité mais fait l’objet d’une recommandation forte pour les enfants à risque élevé.
<#AvisRapports id=831>Les infections à papillomavirus sont responsables d’un certain nombre de cancer du col de l’utérus. La vaccination contre les infections à papillomavirus est recommandée pour toutes les jeunes filles âgées de 14 ans.
<#AvisRapports id=669>Le CTV ne recommande pas la vaccination généralisée contre la varicelle des enfants à partir de l’âge de 12 mois. Cependant elle est recommandée pour certaines populations.
<#AvisRapports id=641>Validation | Type | Titre |
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