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Définition et classement des cas possibles et confirmés d’infection à MERS-CoV et précautions à mettre en œuvre lors de la prise en charge de ces patients

Le HCSP a émis en avril et octobre 2013 des recommandations pour la gestion et la prévention des infections dues au nouveau coronavirus (MERS-CoV).

Ce  nouvel avis prend en compte l’évolution de la situation épidémiologique, l’étendue du spectre clinique de l’infection, allant de formes asymptomatiques aux formes les plus graves, la fréquence d’une exposition nosocomiale dans les cas confirmés et l’important réservoir du virus que paraissent constituer les camélidés.

Dorénavant, la définition de cas inclut  les formes cliniques modérées de l’infection à MERS-CoV associées à une exposition nosocomiale ou à une exposition à un camélidé (dromadaire) ou un produit potentiellement infectieux issu de l’animal.

En dehors des cas pour lesquels la clinique est évocatrice ou pour lesquels une exposition spécifique a été identifiée (contact avec cas confirmé, séjour ou travail dans un hôpital de la zone à risque ou contact avec un dromadaire), la radiographie pulmonaire est indispensable pour le classement du cas.

Pour la confirmation ou l’infirmation microbiologique des cas possibles, des algorithmes décisionnels ont été construits. La stratégie de prise en charge d’un patient classé cas suspect ou cas possible d’infection à MERS-CoV a été revue.

Pour la prise en charge d’une personne contact asymptomatique, le HCSP confirme ses recommandations du 28 juin 2013 : pas de prélèvement mais un suivi selon des modalités rappelées dans l’avis.

Ces recommandations sont susceptibles d’évoluer en fonction des connaissances et de la situation épidémiologique.

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