Date du document : 28/03/2014
Date de mise en ligne : 11/05/2014
Il existe toujours à Mayotte un risque de transmission du paludisme à P. falciparum, même si cette transmission est très faible, sporadique et hétérogène. Par ailleurs, le paludisme d’importation à partir des Comores et de Madagascar existe toujours. Le risque de réapparition d’une transmission locale plus soutenue n’est pas exclu.
En conséquence, le Haut Conseil de la santé publique recommande :
De plus, le HCSP recommande la poursuite des études sur les modalités de transmission et sur la résistance aux médicaments anti-paludiques, ainsi que la mise en place d’une coopération avec les autorités sanitaires de l’Union des Comores afin de pouvoir partager les données de chimiosensibilité obtenues dans les autres îles de l’archipel.
Concernant la chimioprophylaxie, les recommandations devront être réévaluées régulièrement à la lumière des données épidémiologiques et entomologiques.