Date du document : 28/02/2019
Date de mise en ligne : 05/04/2019
En 2014, des cas de bilharziose urogénitale ont été diagnostiqués chez des personnes s’étant baignées dans la rivière Cavu (Corse-du-Sud) pendant l’été 2013 et résidant en France, en Allemagne et en Italie. Cette situation a conduit à une campagne d’information qui a permis de diagnostiquer 106 cas autochtones et à la mise en place locale de mesures de prévention. Les analyses du parasite ont montré que la souche était un hybride Schistosoma bovis et S. haematobium. Le bulin, hôte intermédiaire, est présent dans le Cavu et plusieurs autres rivières corses ainsi que sur le pourtour méditerranéen.
Depuis 2015, 10 cas autochtones ont été rapportés liés à des baignades dans le Cavu traduisant la persistance d’une transmission du parasite à partir d’un réservoir humain ou animal, avec un risque d’extension à d’autres territoires.
Le HCSP recommande la mise en place d’un plan visant à l’éradication de la bilharziose en Corse-du-Sud, comprenant plusieurs volets d’actions à appliquer pendant trois ans avec un suivi annuel :
Il rappelle la nécessité de maintenir les mesures d’information sur le risque et l’incitation à appliquer les mesures de prévention.
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