Date du document : 20/02/2014
Date de mise en ligne : 13/03/2014
En France, comme dans tous les pays à haute couverture vaccinale, la coqueluche affecte très peu l’enfant mais touche d’une part les nourrissons non protégés par la vaccination et, d’autre part, les adolescents ou adultes qui sont susceptibles de contaminer les très jeunes nourrissons.
Il a été demandé au HCSP de se prononcer sur l’opportunité de pratiquer des rappels coquelucheux chez l’adulte dans le cadre du cocooning ainsi que dans le cadre professionnel, notamment pour les personnels en contact avec des nourrissons âgés de moins de 6 mois.
Le HCSP a pris en considération, pour l’adolescent et l’adulte, les données suivantes : recommandations vaccinales actuelles, épidémiologie, couverture vaccinale, évolution des souches, vaccins utilisables, tolérance des doses itératives et durée de protection.
Le HCSP rappelle que, dans le cadre du calendrier vaccinal en vigueur, le rappel recommandé à l’âge de 25 ans doit comporter la valence coqueluche (vaccin dTcaPolio), sauf si la personne a reçu une dose de vaccin coquelucheux depuis moins de cinq ans. Les personnes non vaccinées à cet âge pourront bénéficier d’un rattrapage de vaccin dTcaPolio jusqu’à l’âge de 39 ans révolus.
Il recommande dans le cadre de la stratégie du cocooning, que les personnes antérieurement vaccinées contre la coqueluche à l’âge adulte depuis plus de 10 ans et se trouvant à nouveau en situation de cocooning soient revaccinées. Pour les professionnels de santé et de la petite enfance, il recommande que les rappels administrés à l’âge de 25, 45 et 65 ans comportent désormais la valence coquelucheuse (vaccin dTcaP).
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