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Paludisme grave chez l’adulte et chez l’enfant. Place de l’artésunate injectable

En France métropolitaine, malgré une diminution du nombre de cas de paludisme d’importation ces dix dernières années, 100 à 200 formes graves surviennent chaque année, dont 10 à 20 décès rapportés au Centre national de référence (CNR).

La diminution de la mortalité liée au paludisme passe par une optimisation de la prise en charge thérapeutique avec un diagnostic précoce et l’utilisation de traitements antipaludiques appropriés. En 2010, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a clairement positionné l’artésunate intraveineux (IV) comme le traitement de première intention des formes graves de paludisme chez l’adulte et chez l’enfant. Depuis mai 2011, l’artésunate IV est mis à la disposition des cliniciens hospitaliers en France dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation nominative (ATU).

Dans ce contexte, le Haut Conseil de la santé publique a établi des recommandations précises sur la place de l’artésunate IV dans le traitement des formes graves du paludisme à P. falciparum mais aussi à P. vivax et P. knowlesi, chez l’adulte comme chez l’enfant, sur le territoire métropolitain ainsi qu’à Mayotte et en Guyane.

Dans le rapport joint à cet avis, le HCSP fait le point sur la situation épidémiologique du paludisme grave et sur les caractéristiques de l’artésunate injectable. Il détaille les modalités de traitement par l’artésunate IV pour l’adulte et pour l’enfant ainsi que les modalités de suivi des patients traités.

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